Bilan 2018 et bonne année 2019 !

Je tiens tout d’abord à commencer cet article en vous souhaitant une très belle année 2019, pleine de bonheur, d’amour, de santé et de réussite ! J’ai été très peu présente sur ce blog en 2018 (à peine 3 articles écrits, dont un seul véritablement généalogique !) mais mon année a été particulièrement riche.

Mon arbre s’est enrichi d’environ un millier de personnes mais d’assez peu d’ancêtres directs, mes branches commençant à être remontées au maximum. J’ai néanmoins fait une découverte de taille avec mon ancêtre Jean RETY de VILLENEUVE († 1689) barbier valet de chambre du roi… Louis XIV ! J’ai récemment trouvé aux Archives nationales beaucoup de documents le concernant (testament, inventaire après décès, tutelles pour ces enfants…) et j’ai maintenant plus de 200 photographies de documents à transcrire ! De quoi m’amuser pour plusieurs mois… et de faire un bel article lorsque j’aurai achevé ce travail !

Du côté des découvertes, j’ai également eu le grand plaisir d’entrer en contact avec deux cousines de ma branche GABERELL en Suisse, l’une qui m’a contacté via Instagram après avoir vu mon article sur ce côté de la famille, et l’autre que j’ai contacté après la détection d’un cousinage via un test ADN à visée généalogique. J’ai d’ailleurs eu ma petite heure de gloire sur TF1 pour raconter cette histoire ! Dans la catégorie « revue de presse », une page a également été dédiée à mon mémoire de généalogie dans le n°236 de la Revue française de Généalogie (j’en parle ici).

Et pour finir en beauté cette année 2018 placée sous le signe de la généalogie, j’ai été embauché en CDI chez Geneanet, de quoi continuer à mêler travail et passion !

L’année 2019 s’annonce d’ores et déjà chargée et passionnante ! Le 5 janvier, je me rends aux Archives nationales pour compléter les recherches que je mène sur les chirurgiens militaires dans le cadre de mon DU Histoire de la Médecine, et le 7 janvier, je passe mon partiel de latin dans le cadre de ma 2e année de DUCLA. Pour poursuivre ce mois de janvier studieux, les 24 et 25 janvier, je participe à mon premier colloque en tant qu’intervenante !!! Un rêve qui se réalise. Vous pourrez donc me retrouver au colloque international « Les mondes de la généalogie. Diffusions et transformations d’une pratique amateur à l’échelle transnationale » à l’université d’Angers le 24 janvier vers 16h, avec une communication sur l’indexation collaborative. Le programme est disponible ici.

Le reste de l’année sera tout autant chargé avec la rédaction de mon mémoire sur les chirurgiens militaires à rendre au mois de juin pour une soutenance au mois de septembre. Je terminerai également en juin ma 2e année de DUCLA de latin. Pour ce qui est de la suite, je me donne encore un peu de temps de réflexion !

Je ne suis pas certaine d’avoir le temps d’alimenter ce blog dans les 6 prochains mois, mais je continue, dans tous les cas, de lire les vôtres avec intérêt ! À très vite, et encore bonne année généalogique à tous !

image-bonne-annee

11 novembre 2018, une date pour se souvenir

En ce 11 novembre un peu particulier, je pense très fort à « mes » poilus, ceux de mon arbre, mort pour la France ou non. J’avais consacré un article à Louis Gaston PRÉVAUTEL et Alfred Théodore MAILLARD, deux collatéraux, mais j’ai aussi une pensée particulière pour mes arrière-grands-parents Lucien et Eugène, mon arrière-arrière-grand-père Georges, mon arrière-arrière-arrière-grand-père Adolphe, qui ont participé à la Grande Guerre, ainsi qu’à leurs proches. Aujourd’hui, je souhaite également rendre hommage à un homme dont je ne sais rien, si ce n’est qu’il était filleul de guerre de mon arrière-arrière-grand-mère Berthe, et qu’il nous a laissé un objet un peu particulier.

En décembre 2014, je publiais mon second recueil de poésie, Éclats d’obus, afin de rendre hommage aux combattants et dénoncer les horreurs de la guerre. J’avais soigneusement préparé l’image de couverture moi-même, grâce à cet objet confié à ma famille par ce filleul de guerre : un coupe-papier taillé dans un éclat d’obus.

eclats-obus

Je débutais à l’époque tout juste mes recherches généalogiques, mais ce coupe-papier avait déjà suscité toute ma curiosité. Peut-être connaîtrais-je un jour l’identité de son créateur…

Je termine ce court billet par l’un de mes poèmes, qui ne figure pas dans ce recueil mais que j’aime particulièrement et qui, je l’espère, résonnera en vous :

À nous le souvenir, à eux, l’immortalité.

Projets passés et à venir

Bonjour à tous,

Cela fait presque 5 mois que je n’ai rien publié sur ce blog, et je dois dire que c’est une activité qui me manque. Ce n’est pas encore aujourd’hui qu’un article généalogique sera publié, mais j’en ai tant à écrire que cela reviendra très prochainement. Je dois vous parler de la découverte de ma branche de noblesse bretonne, de mon ancêtre valet de chambre de Louis XIV, et de mille autres choses. Mais je travaille également sur mille (au moins !) autres projets, et j’ai souhaité faire un petit point bla-bla racontage de vie ici 😉

J’ai eu le grand bonheur et l’immense gratitude de figurer dans le dernier numéro de la Revue française de Généalogie à propos de mon mémoire de Master sur la généalogie à l’ère numérique, et je souhaite remercier ici toutes les personnes qui ont lu ce mémoire et m’ont laissé un petit mot pour me féliciter. Je ne pensais absolument pas, au moment où je l’ai publié sur Academia (vous pouvez le trouver ici), que cela m’apporterait autant de bonheur. J’avais beaucoup hésité avant de le rendre accessible en ligne, de peur de me rendre ridicule ou d’être démolie par les critiques ou les remarques sur la qualité de ce travail, et je dois dire que tous les commentaires positifs que j’ai reçu m’ont vraiment rassuré et donné confiance en moi. Merci infiniment à vous et à la Revue française de Généalogie pour cela ! Je ne résiste pas à mettre ici un extrait de l’article qui y a été publié, et vous pourrez lire la suite en vous procurant le numéro 236 ici.

Généalogie à l'ère numérique

En septembre 2017, j’ai donc obtenu mon Master Médiation culturelle, Patrimoine et Numérique à l’université Paris-Nanterre (mon second Master après celui d’Histoire, obtenu à l’université Paris-Sorbonne l’année précédente), et j’ai décidé, tout en travaillant à temps complet, de poursuivre mes études à distance. Je me suis donc inscrite en Diplôme Universitaire de Compétence en Langues Anciennes (DUCLA) option latin, niveau élémentaire, à l’université Paris-Nanterre, pour développer ma connaissance de cette langue, et je viens de valider mon année avec mention. Je poursuis donc l’année prochaine ce DUCLA en 2e année, celle du niveau intermédiaire. Mais comme quand on aime on ne compte pas, je m’inscris également l’année prochaine à distance dans le Diplôme Universitaire d’Histoire de la Médecine à l’université Paris-Descartes ! J’y suivrai des cours sur l’histoire des techniques, des épidémies et des institutions, des origines jusqu’à nos jours, avec la rédaction d’un mémoire de recherche sur les chirurgiens militaires aux XVIIe et XVIIIe siècles. Rien que d’y penser, je trépigne de joie et d’impatience !! Me voici donc embarquée pour 2 DU + mon travail à temps complet + mon 3e recueil de poésie à écrire + ce blog à alimenter + des recherches généalogiques à mener pour divers autres projets, sans oublier les séances de sport, la vie sociale/familiale et les diverses contraintes du quotidien à gérer ! Mille projets qui me remplissent de force et font que cette année sera encore une belle année d’apprentissage, de découvertes et d’aventures dans le passé et le présent…

A très vite !

P.S. : si vous avez des ancêtres chirurgiens militaires, n’hésitez pas à me laisser un commentaire ou à m’écrire via la page contact de ce blog ou mon compte Twitter. Toutes les informations sur ce sujet pourront alimenter ma réflexion et compléter mes recherches. Merci !